Article paru en 2012-10-01
Editeur : LE MONITEUR
N° Revue : 5680
N° pages : 89

Description :

Des salariés contraints de porter une tenue de protection contre des substances chimiques salissantes saisissent le conseil des prud’hommes. Ils demandent le paiement d’une contrepartie financière au temps d’habillage et de déshabillage. La contrepartie financière était-elle due ? Oui. Compte tenu de la mise à disposition par l’employeur d’armoires-vestiaires individuelles et de la nature de leurs fonctions, qui les amenaient à utiliser des produits chimiques et se révélaient salissantes, les salariés devaient mettre et retirer leur tenue de travail dans les locaux de l’entreprise. Cassation sociale, Juillet 2012.